11 juillet comme 11 juillet 1995, Ratko Mladic ordonne le massacre de Srebrenica.
Mars 2010, le gouvernement serbe reconnaît le génocide, désigné comme tel par la Cour Internationale de Justice, qui s'est déroulait en juillet 1995 en pleine guerre bosniaque. Mai 2011, Ratko Mladic est livré par la police serbe après quinze de cavales. L'arrestation de Mladic était une condition obligatoire pour la Serbie espère un jour intégrer l'Union Européenne tout comme la Turquie et le génocide arménien.
Sur la forme, le massacre de Srebrenica se fait sur fond d'une opposition ethnique et religieuse et sur fond d'incapacité de la force ONUsienne de garder ses positions. En effet, l'armée de Maldic n'a pas hésité à prendre en otages près de 400 néerlandais de la FORPRONU pour pouvoir entrer dans Srebrenica. Après un siège de quelques jours, les serbes pénètrent dans la ville et se livrent à des exactions sans précédents -certains parleront du pire massacre depuis la Seconde Guerre Mondiale- sur des civils qui essaient de fuir la ville.
Mladic fait partie de ces chefs de guerre sans scrupules, tantôt génie militaire, tantôt véritable « Boucher ». Son comportement provocateur en ce moment-même à La Haye confirme que Mladic est encore sûr de lui. Pourtant ce ne sont pas les centaines de manifestants qui ont parcouru les rues de Belgrade protestant contre son arrestation qui forceront la clémence du tribunal. Mladic fait partie de ces chefs de guerre profitant du contexte international instable (fin de la Guerre Froide) pour se croire au-dessus de la communauté internationale.
Bonne chance à nos amis serbes!
T. D.