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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 20:56

Toute l'équipe de De Jour en Jour vous souhaite une excellente année 2012.

Une année qui s'annonce passionnante tant du point de vue politique qu'historique : vous retrouverez ainsi à la rentrée (le lundi 16 janvier) vos rubriques habituelles ainsi que de toutes nouvelles.

 

          Bon réveillon à tous,

 

La rédaction

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20 décembre 2011 2 20 /12 /décembre /2011 11:34

20 décembre comme 20 décembre 1989, début de l’opération américaine au Panama.

 

             Après le coup d’Etat militaire de 1968, le Panama, petit pays rendu stratégique par son canal, est gouverné par le Général Omar Torrijos. Manuel Noriega est alors un homme fort du régime.

Ancien élève de l’Ecole Militaire des Amériques et salarié de la CIA, il devient dès les années 70 un interlocuteur privilégié pour les Etats-Unis. Placé à la tête de l’armée en 1983 suite au décès de Torrijos, Noriega gouverne ainsi de facto le pays en lieu et place des présidents successifs. S’accrochant au pouvoir en dépit d’une opposition civile vigoureuse qu’il n’hésite pas à réprimer, l’homme noue peu à peu des relations avec les narcotrafiquants colombiens et fait du Panama une plaque tournante du trafic de cocaïne. De plus, Manuel Noriega se révèle être également un agent double de la CIA et des services cubains. Washington l’accuse alors d’avoir transmis à La Havane des informations secrètes, dans un contexte qui est encore celui de la guerre froide. Manuel-Noriega-est-extrade-depuis-Paris-vers-le-Panama_arti.jpg

 

              En conséquence, les États-Unis tentent d’obtenir l’extradition de Noriega pour trafic de drogue dès juillet 87, et imposent des sanctions économiques au Panama. Saisissant le prétexte de l’exécution d’un soldat américain par les forces panaméennes, Georges H. W. Bush déclenche l’invasion du Panama le 20 décembre 1989. Baptisée « Operation Just Cause », cette intervention militaire dura plusieurs semaines. Sachant sa capture mise à prix, Noriega se réfugie dans la nonciature de Panama, c'est-à-dire l’ambassade du Saint-Siège. Toutes sortes de pressions furent alors utilisées pour le déloger. Le dictateur a horreur du rock ? Dommage, des haut-parleurs diffusant à tout va 24h sur 24h des airs de rock seront installés sous ses fenêtres...

              Noriega finit par se rendre aux américains le 3 janvier 1990 avant d’être immédiatement extradé vers les Etats-Unis où il est condamné à 40 ans de prison pour son rôle dans le trafic de cocaïne entre l'Amérique du Sud et les USA. Bénéficiant d’une réduction de peine, il est ensuite transféré en France en 2010 où il doit purger une peine pour blanchiment d’argent. Parallèlement, l’ancien chef militaire est condamné dans son pays par contumace à 60ans de prison pour l’assassinat d’opposants. Alors que le Panama réclamait depuis des années son extradition, les démarches se sont accélérées ces derniers mois. L’ex-dictateur, aujourd’hui âgé de 77 ans, a ainsi été extradé de la prison de Santé la semaine dernière.

 

Placé sous étroite surveillance, Noriega ne séjournera peut-être pourtant pas longtemps dans le 12m² qui lui était réservé. La loi panaméenne permet en effet aux détenus âgés de plus de 70ans de purger leur peine à domicile….

 

 

 

E. E.

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16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 04:41

16 décembre comme le 16 décembre 1964, adoption par le Canada du drapeau à la feuille d’érable.

 

C’est en 1763 que les Britanniques prennent le relais des Français dans la course à la colonisation du Canada, et y établissent une colonie officielle, puis un dominion à partir de 1867.

C’est donc tout à fait légitimement que les autorités de Sa Majesté imposent l’Union Jack britannique sur la bannière du nouveau dominion. Le drapeau rouge comprend alors deux éléments : l’Union Jack en canton donc (partie supérieure gauche d’un drapeau) et les armoiries du Canada en battant.

 

http://www.aventuresnouvellefrance.com/blog/wp-content/uploads/2011/02/drapeau-canada.jpgLe 11 décembre 1931, alors même que la Canada obtient son indépendance totale par le statut de Westminster, qui prévoit le désengagement politique de l’Angleterre, les autorités maintiennent le drapeau de 1867.

Ce n’est qu’au cours des années soixantes, sous la pression des Québécois francophones jugeant ce drapeau trop britannique, qu’une commission est réunie pour trouver un nouveau drapeau au pays. C’est le dessin de George Stanley qui retient l’attention.

Ce nouveau drapeau a le mérite de satisfaire le plus grand monde et d’imposer son originalité.

Sur fond rouge et blanc, la feuille d’érable rouge permet de garantir la neutralité de la Nation canadienne face à ses contradictions interne.

La Chambre des Communes du Canada adopte le drapeau et l’année d’après, la Reine Elizabeth II accorde aux Canadiens le changement de leur emblème

 

Petite anecdote : On peut remarquer (avec une imagination bien dosée, pas forcément à la portée de tous) deux visages qui se font face dans la moitié supérieure, au-dessus de la feuille. Certains ont même donné un prénom à ces deux petits personnages : Jack et Jacques. L’un anglophone et l’autre francophone.

Le sentiment national, c’est aussi cela parfois.

 

P. C.

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14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 11:52

Cette semaine, DJEJ vous conseille la lecture des Intellectuels faussaires de Pascal Boniface.

http://multimedia.fnac.com/multimedia/FR/images_produits/FR/Fnac.com/ZoomPE/8/7/7/9782350132778.jpg

 

Les Intellectuels faussaires, Le triomphe médiatique des experts en mensonge. Éditions JC Gawsewitch, 2011


L’auteur le rappelle volontiers. La France est le pays « où les intellectuels sont rois ». Après avoir rappelé la définition de ce terme (« Ils ne sont pas simplement, ou seulement, des savants ou des scientifiques […] C’est leur participation aux débats de la société qui fait la différence et les fait accéder à ce statut prisé d’intellectuel ») il évoque ceux qui ont revendiqué ce statut de Voltaire à Zola en passant par Hugo et Malraux.

Dès le départ Pascal Boniface, actuellement directeur de l’IRIS (Institut de relations internationales et stratégiques) dénonce ce qu’il appelle les faussaires dans le domaine intellectuel « qui fabriquent de la fausse monnaie intellectuelle pour assurer leur triomphe sur le marché de la conviction. »  Il reprend les concepts lancés par eux, le danger qui plane sur Israël, l’islamofascisme, la peur de l’islam.

Puis dans une deuxième partie, l’auteur donne quelques « exemples » d’intellectuels qui polluent selon lui le débat public par leur malhonnêteté : Alexandre Adler, Caroline Fourest, Bernard-Henri Lévy, Mohamed Sifaoui,…

En somme, un livre décapant qu’il faut néanmoins lire avec la prudence requise en le prenant pour ce qu’il est, un essai.

 

T. L.

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11 décembre 2011 7 11 /12 /décembre /2011 15:47

Plus de quatre ans après le krach boursier qui a entrainé la plus grande crise financière depuis 1929, et quelques semaines après l'article sur le documentaire, Inside Job, DJEJ revient sur ces crises par le biais de deux émissions de radio en compagnie d'invités prestigieux : Frédéric Cherbonnier, Mireille Bruyère et François Morin :

 

 

Première partie : Aux origines de la crise financière

 

Deuxième partie : Crise des dettes souveraines, crise sociale, crise démocratique

 

 
Source : "Voix d'actu" présentée par Thibaut Lengaigne, Siméon Chamard et Romain Brugière (Good Morning Toulouse : www.radiogmt.com)
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9 décembre 2011 5 09 /12 /décembre /2011 00:08

9 décembre comme le 9 décembre 1905, vote de la loi de séparation des Eglises et de l’Etat

 

Processus engagé en 1789, la sécularisation de l’Etat français n’a pas été linéaire.

 

Les innovations (fin des privilèges, liberté de culte) engagées durant les premières années de la Révolution sont remises en cause par le Concordat que signe Napoléon Ier avec le Pape en 1801.

Pourtant dès la fin du XIXe siècle, l’Affaire Dreyfus (teintée d’antisémitisme) et l’action du radical Émile Combes, farouche anticlérical pousse les députés de la IIIe République à engager les discussions sur une possible séparation des Eglises de France et de l’Etat français.loi1905a.jpg

 

C’est chose faite le 9 décembre 1905 lorsque, sous le périlleux travail du rapporteur général Aristide Briand, la loi est promulguée.

Outre les principes présentés aux articles premier et second tel que « la République assure la liberté de conscience » et « La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte », la loi prévoit de nombreuses autres dispositions.

 

Sujette à interprétation, elle prévoit la possibilité pour l’Etat de réserver une part de son budget à l’assurance de services minimums d’aumônerie dans les établissements publics (écoles ou prisons), certains articles interdisent également la diffamation et l’outrage à l’encontre de citoyen chargé de service public ou bien encore la réunion politique à l’intérieur des établissements religieux.

Cependant, l’Etat français ne s’exonère pas de ses responsabilités.

Il entend garantir la liberté d’exercer sa religion pour chaque citoyen, dans le respect d’autrui (d’où les aumôneries dans les casernes militaires ou les émissions religieuses du Dimanche sur les chaînes publiques).

Et contrairement à une interprétation régulièrement faite aujourd’hui, la loi n’entend pas cantonner la religion à la vie privée. Pas d’interdiction de port d’insignes religieux non plus.

En droit français, tout ce qui n’est pas interdit est autorisé.

 

 

Malgré la dureté des dispositions immobilières et financières de la loi (plus de financement étatique des ministres au culte), la nouvelle législation offre une large indépendance aux Eglises qui n’ont plus à rendre de compte à l’Etat, sans parler des édifices religieux qui deviennent propriété de l’Etat, responsable de son entretien.

 

P. C.

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8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 10:52

 

8 décembre, Lyon et la Fête des Lumières, retour sur une tradition centenaire

 

La ville de Lyon fait partie de ces haut-lieux de l'Histoire de France, entre la Révolte des Canuts en 1831 ou le refuge de Jean Moulin en 1943, cette ville s'est forgée sur cet héroïsme national ancré dans la tradition. En l'occurrence, la Fête des Lumières à Lyon se base depuis maintenant 159 ans sur la tradition chrétienne de l'Immaculée Conception (devenu un dogme entre temps) et sur l'image de Fourvière et de sa statue de la Vierge Marie surplombant la cité. Si la France vit au rythme du 14 juillet, Lyon vit au rythme du 8 décembre où inlassablement la tradition populaire se répète. Une tradition qui prend sa source dans plusieurs légendes.

La première est celle de la Vierge Marie sauvant Lyon de la peste au Moyen-Âge. Une légende romancée puisque la peste a tout de même ravagé Lyon non pas au Moyen-Âge mais à la Renaissance (1550-1643) où la moitié de la population disparaît. Mais tout de même, 1643 correspond à l'année où le Prévost Alexandre Mascary décide d'ériger deux statues de la Vierge Marie pour épargner la ville de la peste.

Une deuxième légende naît de la guerre franco-prussienne de 1870. La France est à sang, Dijon vient de se rendre, c'est au tour de Lyon de subir la loi de Bismarck. Pourtant l'armée prussienne ne va pas plus loin, elle ne marche pas sur Lyon. Serait-ce la prière de Monseigneur Ginoulhiac, alors évêque de la ville: « Une Basilique sera édifiée à la place de la petite église [colline de Fourvière], si Lyon échappe à la fureur des allemands ». Il n'en fallait pas plus pour que Fourvière sauve la ville.

In fine, peu importe la légende, la Fête des Lumières fait désormais partie du patrimoine national et démeure une fierté internationale pour tous les lyonnais. Et ce surtout depuis 1989 où Michel Noir, alors maire de la ville, donne la Fête des Lumières un caractère artistique avec la participation de professionnels du spectacle et de la scénographie qui attirent plusieurs millions de personnes chaque année.

 

T. D.

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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 21:21

 François Morin a livré l’année dernière sa vision de la crise financière dans un ouvrage particulier.


Autopsie d'une crise annoncée, François Morin – Patrick Mignard, Peregrinateur, 2010


L’économiste, ancien membre du Conseil d’Analyse Economique (CAE) et du Conseil général de la Banque de France nous propose en effet un livre explicatif de la crise qu’il désigne comme « annoncée ». Et c’est par le biais de planches de bande-dessinés (réalisées par un autre économiste et dessinateur, Patrick Mignard), que le récit s’enclenche. Car c’est bien d’un récit dont il s’agit : François Morin a en fait créé un journaliste à la Tribune Financière, Désiré Tofix,  qui va à la rencontre des acteurs afin de mesurer et comprendre la crise financière. http://www.decitre.fr/gi/16/9782910352516FS.gif

Le procédé réussit et l’on suit aisément les démarches du journaliste qui nous indique la vision de la crise que propose François Morin. En premier lieu, on nous explique comment une crise sur un segment particulier –l’immobilier- du marché américain a pu provoquer un tel cataclysme, puis l’on découvre les politiques des banques centrales (notamment la Fed), le processus de titrisation et enfin l’auteur explique la crise économique qui s’en suivit.

Mais il ne s’arrête pas là, François Morin délivre –toujours par l’intermédiaire de son journaliste Tofix- à la fin ses conclusions et quelques questions : « Et si on supprimait la Bourse des actions ? », quid de la répartition de la valeur ajoutée ?, « A qui appartient, ou doit appartenir, le moyen de production ? »

Les solutions de l’économiste, professeur émérite à l’Université-Toulouse 1, apparaissent en relief : il faut pour lui une refonte du système monétaire international et des institutions internationales (ONU, FMI, Banque Mondiale).

On peut lire sur la quatrième de couverture : « Le souci des auteurs a été de faire comprendre les fondements de la crise Financière, ainsi que les sorties de crise auxquelles on peut actuellement s'attendre, tout en faisant le pari de divertir le lecteur. » Pari réussi.

 

T. L.

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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 01:06

6 décembre comme 6 décembre 1491, mariage d’Anne de Bretagne au roi de France Charles VIII.

Née en 1477, Anne est la fille de François II, duc de Bretagne, et de Marguerite de Foix. Entre l’âge de 9 et 13 ans, elle perd successivement sa mère, son unique sœur puis son père. Entre temps, celui-ci a pris soin de la faire reconnaitre comme héritière du duché, et ce malgré les dispositions du traité de Guérande excluant les femmes de toute succession. Devenue ainsi l’objet de toutes les convoitises matrimoniales, Anne est couronnée duchesse de Bretagne le 10 février 1489.

Quelques mois plus tard, elle reçoit une délégation allemande lui demandant sa main au nom de Maximilien 1er de Habsbourg, futur empereur romain germanique. La jeune duchesse accepte, mariage_charles_VIII_anne_de_bretagne_lesueur.jpgmais à l’approche de la cérémonie, son fiancé est retenu en Allemagne. Ne pouvant assister à ses propres noces, c’est donc par procuration que le mariage sera célébré ! Néanmoins le roi de France Charles VIII voit d’un mauvais œil cette union à laquelle il n’a pas consentit. Avant même d’en obtenir l’invalidation par le Saint-Siège, le roi demande officiellement la duchesse en mariage. Face à son refus, il ne décide rien de moins que d’assiéger la ville de Rennes. Pour sauver ce qui peut encore l’être, Anne de Bretagne finit par céder aux pressions et épouse Charles VIII le 6 décembre 1491 au château de Langeais. 

 

Il s’agit là d’une étape décisive dans le processus d’unification des deux pays. Devenue Reine de France, la bretonne restera néanmoins soucieuse de défendre les intérêts de sa patrie. Promise à Louis XII après le décès de Charles VIII, elle obtiendra en effet de ce nouveau mariage des clauses plus favorables pour le destin de son duché.

 

Lorsqu’Anne de Bretagne décède en 1515, elle n’est âgée que de 35 ans. Conformément à ses dernières volontés, son cœur fut transféré en Bretagne, et c’est sa fille Claude qui hérita du Duché. Fiancée à Charles Quint, cette dernière se mariera finalement avec le futur François 1er, et c’est sous le règne de ce dernier, en 1532, que la Bretagne deviendra perpétuellement unie à la couronne de France. Les Etats de Bretagne s’étaient en effet résolus à se prononcer en faveur de l’Edit d’Union, obtenant au passage certains privilèges (absence de gabelle…) qui furent préservés jusqu’à la révolution.

 

Illustration : la cérémonie de mariage d’Anne de Bretagne au roi Charles VIII

 

 

E. Eon

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2 décembre 2011 5 02 /12 /décembre /2011 15:53

2 décembre comme le 2 décembre 1804, 1805, 1851 et 1852, dates clés de l’Histoire de France.

 

Tout comme le 9 novembre en Allemagne, le 2 décembre est une date importante dans l’historiographie de la France.

Elle met en scène 2 figures du XIXe siècle, illustre les périodes phares des régimes impériaux en France et lis deux membres d’une même famille : Napoléon Ier et son neveu, Louis-Napoléon Bonaparte dit Napoléon III.

Le 2 décembre 1804, Napoléon Bonaparte, général vainqueur sur les puissances européennes et Premier Consul étatiste, devient Empereur des Français. Durant la première période de son règne, l’Empire est victorieux, détruisant l’équilibre européen au profit des Français ; la moitié du continent est sous leur domination en 1811. Symbole de cette réussite, le 2 décembre 1805, les armées napoléoniennes défont les Empires russe et autrichien à Austerlitz, faisant sombrer le Saint Empire romain germanique mil ans après sa création. C’est la 3e coalition européenne que Napoléon Ier bat en moins de 10 ans, cette victoire lui permet d’étendre son influence en Allemagne. napoleon_04.jpg

La Bérézina russe n’est plus très loin.

C’est en mémoire de ces deux dates, et pour rappeler sa filiation familiale et historique à une période faste pour la France que Louis-Napoléon Bonaparte décide de déclencher son coup d’Etat du 2 décembre 1851. Président de la Seconde République depuis 1848, il profite d’un biais institutionnel dans la Constitution pour créer une crise politique et prendre des décrets anticonstitutionnel.

Malgré les oppositions violentes et les pressions, le coup d’Etat réussit et les Français décident de soutenir le nouveau régime autoritaire. Moins d’un an plus tard, le 2 décembre 1852, le Second Empire est proclamé.

De 1804 à 1852, la France a vécu une histoire schizophrène entre victoires et défaites, libéralisation et autoritarisme, Réaction et modernisation mais le 2 décembre reste le symbole de cette partie de l’histoire française dont les conséquences se font encore sentir aujourd’hui.

 

P. C.

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